Les limitations d’emploi
En matière d’emploi, il est interdit de discriminer une personne sur la base de ses antécédents judiciaires. Toutefois, cette « discrimination » sera légitime si l’infraction a un lien avec la nature de l’emploi, ou si la nature délicate de l’emploi le justifie (ex : travailler avec des gens vulnérables).
La difficulté à trouver un logement
Contrairement aux employeurs, les propriétaires d’immeubles locatifs ont le droit de refuser la location de leur logement aux individus trouvés coupables d’un crime. Il est donc légal d’exiger une vérification des antécédents criminels d’un potentiel locataire.
Limitations de voyagement à l’étranger
Le Canada n’empêche pas les individus ayant des antécédents criminels de voyager à l’étranger (à moins d’une ordonnance spécifique en ce sens ou d’une période de probation). Ceci dit, les pays étrangers, comme les États-Unis, peuvent refuser l’accès aux voyageurs détenant un casier judiciaire.
Démarches d’immigration compromises
L’obtention de la résidence permanente ou de la citoyenneté canadienne peut être largement compromise par le fait d’avoir un casier judiciaire.
Problèmes d’assurabilité
Les assureurs sont en droit d’effectuer une vérification de vos antécédents criminels, et peuvent même ajuster leur offre en conséquence en raison du niveau de risque plus élevé. Ils peuvent également décider de ne pas vous assurer, tout simplement.
Un casier judiciaire est certainement lourd de conséquences. C’est pourquoi vous avez tout intérêt à l’éviter en engageant un avocat qui mettra en œuvre les différents mécanismes suivants!